Zombillénium en Lego !

Quel projet incroyable !

Le principal avec ce type de construction est d'être patient. C'est un chantier de longue haleine. J'ai divisé le parc en 5 parties et j'avance progressivement. Arthur de Pins a pu découvrir la première (« Main Street ») lors de la tournée Z qui a accompagné la sortie de dernier album de Zombillénium.

Comment as-tu eu l'idée ?

J'y pense depuis une dizaine d'années et ma découverte de la série. L'élément déclencheur a été l'apparition en 2018 d'une boîte rollercoaster Lego. J'avais les rails, essentiels pour un parc comme Zombillénium qui s'articule entre deux immenses tours et un rollercoaster géant. J'avais la pièce qui me manquait.

Ça veut dire que tu n'utilises que des pièces existantes ?

Oui ! C'est la règle que je me fixe, je ne sculpte rien, je suis un puriste. Je travaille à partir des pièces détachées que j'accumule depuis des années.  Et ce projet consomme un grand nombre de briques, figurines et objets de ma collection. Je fais partie de l'association alsacienne Fanabriques, qui organise une exposition annuelle, et je suis aussi actif dans la communauté Brick Pirate, qui est une magnifique source d'inspiration.

Quel a été la réaction d'Arthur en découvrant ta version du parc ?

Il était sincèrement émerveillé, et c'était un sentiment génial de voir cet auteur dont j'aime les bandes dessinées depuis plus de quinze ans si heureux de voir mon travail.

Tu sais qu'il existe un Parc Spirou en Provence, chiche de le réaliser en Lego ?

Ha ha, oui pourquoi pas ! Je dois d'abord terminer mon Zombillénium, mais j'aime les défis, alors qui sait ?

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