Les Cavaliers de l’apoésie

Quelle est ta technique, pour bien dessiner un Cavalier ?

Je commence par les yeux, c’est le plus important.
Si je foire ça, je foire tout le reste, automatiquement !
Je fais toujours de grands yeux ronds, mais avec de petites différences.
Car des ronds presque identiques peuvent parler de joie ou de méfiance !
Je fais également très attention à la forme de la bouche.
C’est un élément qui fait qu’à l’arrivée le personnage te touche.

Malgré de grands yeux identiques, chaque Cavalier a ses particularités…

Ils ont une même base graphique, mais différentes réactions.
La peur va par exemple leur donner différentes émotions.
On verra un koala et un perroquet sous le choc et la surprise.
Quand mon poulet, plein de panique, tombera dans les pommes ou les cerises !

La gestuelle des bras a aussi de l’importance, chez toi.

Je m’inspire de la façon dont bougent les marionnettes, par exemple Kermit.
Les Cavaliers ont donc des mouvements saccadés, carrément insolites !
Heureusement, avec des gestes simples, on peut se montrer subtil.
Et mettre un tas d’informations, même dans une attitude débile !