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De la BD vers la peinture Midam étend sa toile
Publié le 14/10/2022

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Même s’il garde un œil toujours aussi passionné sur Kid Paddle et Game over, Midam se consacre maintenant largement à la peinture. L’occasion pour lui de réinventer ses chers Blorks, mais aussi d’explorer ses passions d’enfance… Pour spirou.com, il lève encore plus la toile… pardon : le voile.
Outre la peinture « physique », tu t’intéresses de très près aux NFT…
Cette année, trois personnes d’horizons différents, qui connaissent très bien le marché de l’art, sont venues le même mois pour me parler des NFT, ou « non fungible token », ces images numériques possédant un certificat d’authenticité unique. Ce marché, très récent, a déjà connu de sacrés soubresauts, avec des tarifs qui sont allés très haut puis ont plongé très bas. Ce qui signifie probablement que les choses vont se stabiliser. C’est pour moi comme un nouveau ring sur lequel j’ai très envie d’aller !
Quel genre de NFT comptes-tu produire ?
Je vais proposer un blork avec des centaines de costumes différents. Je me suis mis au dessin sur tablette, que je ne connaissais pas. C’était super intéressant de devoir réapprendre à dessiner avec cet outil-là. J’adore le monde de l’art. Tu lances ta canne à pêche et tu vois ce qui sort. Quand on ne fait que de la BD, on n’a pas d’autre horizon, et à chaque album doit en succéder un autre.
Quand trouves-tu le temps de réaliser des NFT ?
J’ai beaucoup d’imagination en voyage. Je réfléchis dans l’aéroport ou dans le train. Avant, je consacrais ces moments-là à l’écriture de scénarios. Maintenant je me balade avec mon iPad et je fais des NFT. J’adore ça. J’espère parvenir à proposer des formats qui permettront à des gamins de s’acheter des originaux numériques à des prix raisonnables !
Kid Paddle, Tome 18 sera disponible en librairie le 4 novembre.
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