FRNCK : fakes en stock !

Sur Twitter, « BigCamper » prétend que Frnck valorise la vie au contact de la nature, alors que ses auteurs ne supportent pas de vivre sans confort…

Brice Cossu : Pour le coup, « BigCamper » a raison ! En ce qui me concerne, je suis incapable de partir en vacances sans mon téléphone et ma tablette. Frnck est donc une ode au modernisme ! Au capitalisme, même !

Olivier Bocquet : Brice plaisante, mais c’est vrai que ce n’est pas si faux, ce que prétend « BigCamper ». Je me dis que ça serait trop bien de revenir à un monde naturel. Mais dans Frnck, Brice et moi avouons que vivre dans la nature sans chauffage, ni pizza, ni réseau, ça serait juste horrible ! Oui au camping, mais avec une douche pas loin ! Mais plus qu’une ode à la modernité, Frnck est surtout une ode à l’entraide, à la découverte, à la différence. Dans notre monde actuel, beaucoup de gens sont tristes et méchants, faute de s’ouvrir aux autres. Dans l’univers de Frnck, on peut se permettre de tout reprendre à zéro, puisque l’on est aux origines de la civilisation…

Vous êtes du genre à croire aux fake news, tous les deux ?

Brice Cossu : J’ai cru, quand j’étais étudiant, à l’existence des « bonsai kitten », ces chatons prétendument élevés dans des bouteilles, destinés à devenir des objets décoratifs… Sauf que c’était une pure invention !

Olivier Bocquet : Un jour, j’ai vu un documentaire de 3 heures où l’on expliquait que l’homme n’avait jamais marché sur la Lune. J’en suis sorti convaincu ! La nuit suivante, tellement tout ça me travaillait, je me suis relevé pour aller voir un contre-documentaire, grâce auquel j’ai compris que le premier film m’avait manipulé. Il faut toujours vérifier les infos, quand elles semblent trop étonnantes !